Je suis trop jeune pour l’avoir vu jouer dans ses grandes années et assez vieux pour avoir admiré ses derniers coups de patin chez les Nordiques de Québec. Le démon blond qui a fait l’honneur des Remparts de Québec, des Canadiens de Montréal et des Nordiques de Québec. Bref, il aura fait l’honneur de tout un peuple.

Je ne le connaissais pas personnellement mais la couverture d’événements sportifs m’a donné la chance de le côtoyer à quelques reprises. Ma première rencontre me marquera à jamais. C’était au tout début de l’histoire du Centre Vidéotron. Guy Lafleur, accompagné d’une armada de gens, croisèrent mon chemin. Même si j’avais sur moi toutes mes caméras, je préférais lui ouvrir la porte plutôt que de l’immortaliser en photo. Je me souviens encore, il ne m’eut pas remarqué. Mais je m’en fichais car j’avais tenu la porte à une légende.

Plus tard dans la journée, j’ai enfin eu l’occasion de lui adresser la parole. Ce fut court et bref. Une poignée de main, un bonjour monsieur Lafleur et quelques paroles pour lui dire qui j’étais et ce que représentait le ISQ.media sur mon chandail.

J’étais subjugué: Wow, je me tiens à ses côtés et je respire la même oxygène que lui!

-Jonathan L’Heureux-

Même si ce fut bref, pour ce qui fut une rencontre comme une autre pour lui restera un événement marquant pour moi. Il ne me connaissait pas et m’a tout de même accordé quelques minutes comme si j’étais un membre de RDS ou de TVA Sport. Je l’ai ensuite croisé à nouveau à quelques reprises. Toujours aussi aimable et sympathique.

Enfin, ma dernière rencontre avec lui aura été à sens unique. Je me trouvais parmis un groupe de photographes plongés dans le noir et adossé contre la bande de la patinoire lors de l’hommage qu’on lui décervait avant un duel des Remparts de Québec l’automne dernier. Il était évident qu’il était mal en point et je me doutais bien qu’il s’agissait probablement d’une des dernières fois que nos routes se chevauchaient. 

Je lui rendit hommage à ma façon, armé de mes deux Nikon. Aujourd’hui, je lui rends hommage pour une dernière fois. Mais cette fois, je le fais avec mes mots.

Au revoir et bon repos monsieur Lafleur!