L’imposant navire de l’Océanic de Rimouski piloté par le Capitaine Beausoleil s’est amarré au quai du port de Québec en ce vendredi d’automne 2019. Le luxueux Meraviglia, un navire long de 315 mètres transportant 4800 passagers et quelque 1500 membres d’équipage s’étant aussi amarré à Québec il y a quelques jours n’avait rien de plus impressionnants que les briseurs de glaces qui s’étaient présenté ce soir au Centre Vidéotron. Les visiteurs étaient tous venue canons armés. Du joueur le plus impressionnant dans la ligue, Alexis Lafrenière(29 points), du joueur de centre Cédric Paré (25 points) et le non négligeable Dmitry Zavgorodniy (24 pts). Ils dictaient le ton de la rencontre et faisaient ce qu’ils désiraient des pauvres Remparts impuissants. Malgré tout, le travail de Pagliarulo aura limité l’Océanic à une victoire de 2-1 seulement.

La première période fut intense. Intense si on considère le nombre de minutes passées par les Remparts à chauffer le banc des pénalités. Ils auront en effet passé la moitié du temps règlementaire sur la touche. Dix minutes sur vingt à court d’un homme peuvent expliquer en partie le net avantage de la troupe d’Alexis Lafrenière mais ce serait malhonnête de tout y mettre la faute. Québec semblait pour la première fois cette saison d’avoir oublié de mettre leurs patins. Ainsi, près vingt minutes l’Océanic menait 1-0 au pointage grâce au but d’Adam Raska et dominaient aussi 16 contre 3 au chapitre des tirs au filet.

Rimouski est revenu encore plus fort en 2e et en 3e période. Je n’ai pas actuellement la statistique sous la main mais je n’aurais pas peur de me risquer à dire que Québec n’aura possédé la rondelle en 2e période, pas plus de 3 minutes.

Pagliarulo sauve les meubles

Rimouski débuta la 2e période si intensément que les vagues ont envahi la demeure des diables rouges. Bien qu’il se soit fait déjouer à une deuxième reprise au 2e tiers, je crois sans conteste que Pagliarulo a fait éviter un tsunami à ses coéquipiers. Il mériterait selon moi la première étoile de cette rencontre, tous joueurs confondus et peu importe l’équipe gagnante. Sans lui, on peut aisément s’imaginer une conclusion encore plus pénible. Pensez-y, le gardien originaire de Montréal aura tout de même freiné 36 des 38 lancers dirigés vers lui.

On a perdu sur un tir que j’aurais pu arrêter, donc ça aurait été le fun de voir ce qu’il pouvait avoir arrivé si je l’avais arrêté? Anthony Pagliarulo

Le capitaine profitera d’un avantage numérique à 5 contre 3 en 3e période pour déjouer Colten Ellis. Cela sembla donner un regain de vie aux locaux qui iront de 2 out 3 chances de marquer sans en tirer profit. Malgré l’effort en fin de 3e vingt, Québec retournera au vestiaire bredouille.

On a purgé 5 pénalités, ça leur à donné le momentum. On a utilisé toujours les mêmes joueurs. C’est sur qu’on a brûlé beaucoup d’énergie. Mais ça n’excuse pas la deuxième période. Ça a été de loin notre pire période de la saison -Patrick Roy