En ce troisième et dernier affrontement contre les Cubains cette saison, Québec se devait de mettre les bouchées doubles pour espérer remporter au moins une rencontre de cette série. Mais les bouchées n’ont pas été doubles et le résultat était amer après les trois rencontres. Scalabrini était catégorique, l’équipe cubaine était meilleure que la sienne.
Ils sont une meilleure équipe de balle que nous et ils nous l’ont montré dans les trois dernières journées. – Patrick Scalabrini
Sur la butte, Matt Marsh, fraîchement de retour d’une blessure au coude, faisait face à Yariel Rodriguez. Et sa présence fut de courte durée. Dès les premiers lancers en 2e manche, il a demandé à être retiré du jeu puisqu’il ressentait une grande douleur. Préalablement en première manche, il avait accordé un circuit de 2 points. C’est Antone qui est venu le remplacer. Les nouvelles semblent très mauvaises dans le cas de Marsh et on ne devrait pas le revoir cette saison.
On n’avait pas beaucoup de releveurs, ça nous a mis un peu dans le trouble. – Patrick Scalabrini
À leur tour au bâton, Québec a profité d’un relais manqué du marbre au 3e but pour inscrire un premier point au tableau. Quatres manches plus tard, alors que 3 hommes en blanc étaient sur les coussins, le lanceur cubain a raté un lancer qui a abouti très haut dans le filet derrière le receveur. Deux coureurs des Capitales ont alors pu croiser le marbre et Québec menait alors 3 à 2.
Cuba a répliqué une manche plus tard, pour égaliser le compte. Charleston est venu en renfort, enfin, devait venir en renfort. Le pointage a rapidement grimpé à 6 – 3 en faveur des visiteurs et Cuba a ajouté un autre point en 9e manche pour clore l’issue de la rencontre.
Avec le retour de Davis et Jackson dans l’alignement, des joueurs doivent maintenant partir. Du bout des lèvres, Scalabrini racontait que Marsh partirait probablement et que Lytle serait remercié au retour au vestiaire.
Espérons que le retour de ces joueurs ainsi que la venue d’un nouveau canadien, Brett Setel, amélioreront la situation catastrophique. Les Capitales éprouvent, et de loin, leur pire début de saison depuis leur fondation. Scalabrini à d’ailleurs exprimé son désarroi face au piètre spectacle offert aux spectateurs.
