COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Québec, le 7 juin 2020 – Suite à la fermeture de l’académie de lutte de la NSPW (North Shore Pro Wrestling) du au COVID-19, l’avenir de la plus grande promotion de lutte du Québec dans les dix dernières années est en péril. Malgré plusieurs appels aux différents ministères gouvernementaux du Québec, nous n’avons reçu que des réponses négatives sous des prétextes contredits dans plusieurs points de presses du gouvernement.

« Si nous n’avons pas de réponses positives du gouvernement Legault d’ici deux semaines, cela pourrait être fatidique pour l’avenir de la NSPW, début juillet nous n’aurons pas d’autre choix que de reprendre nos activités pour ne pas voir la fin de notre organisation ! » déclare Steve Boutet, président de Lutte NSPW.

Entente possible avec MaTV Québec.
Depuis la fin de ses activités, le 13 mars dernier, la NSPW a vu plus de 20 galas présentés dans différents festivals annulés cet été. Étant une OBNL sans ces galas la NSPW ne peut continuer ses activités.

La NSPW se retrouve avec un loyer de son local de son académie de lutte, les assurances et différente factures à payer sans la moindre source de revenues depuis le début de la pandémie. Des discussions entre la NSPW et MaTV Québec pour la présentation de galas à huit-clos tout comme la
WWE (World Wrestling Entertainment) Impact Wrestling et AEW (All Elite Wrestling) le font aux États-Unis est en cours ce qui serait d’une aide énorme pour la NSPW qui pourrait s’associer à des commanditaires durant la diffusion des galas.

« Nous avons envoyé un plan d’action à Santé Publique avec toutes les mesures sanitaires que nous voulions appliquer, mais le 2 mètres de distanciation bloquait toujours. Nous avons été transférés de ministère à un autre ministère et tout le monde se relançait la balle, depuis un silence radio complet à propos des sports de combat tel la boxe, le judo et bien sur la lutte » explique Steve Boutet.

L’avenir de la lutte à Québec est menacé suite à ces refus, plusieurs « raisons » du refus ont été contredites dans les points de presse du gouvernement Legault ce qui nous amène à donner un ultimatum que si nous n’avons pas de date pour rouvrir d’ici la fin juin, que nous allons reprendre nos activité avec ou sans l’accord du gouvernement.