Québec, le 26 mai 2018
Copyright photo couverture: Vincent Ethier/EOTTM © 2018

Un second gala pour l’équipe de Eye of the tiger management avait lieu au Centre Vidéotron présenté en collaboration avec Gestev, Vidéotron et Mise-o-jeu. Le dernier passage des félins dans la Capitale mettant en vedette Simon Kean avait opposé de bons boxeurs québécois à un groupe courageux conquistador mexicain de second niveau. Pour le second passage de l’organisation en terre québécoise, les attentes étaient grandes. Alors qu’il ne restait que les combats de Clayton vs Danyo et Lemieux vs Achour, nous avions déjà eu une très belle soirée.

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Sébastien Roy vs Patrick Lafleur

Les premiers spectateurs auront eu droit à un beau combat entre Sébastien Roy (3-0, 1 KO) de Thetford Mines et son opposant albertain Patrick Lafleur (1-2-1, 1 KO). L’action fut partagé entre les gladiateurs qui auront reçu une carte de pointage somme toute égale. Deux juges auront remis un pointage de 39-37 et un troisième de 40-36 en faveur de Sébastien Roy qui restera invaincu.

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Ariane Goyette vs Christina Barry

C’était soir de première pour Ariane Goyette de Longueuil qui faisait ses débuts professionnels contre la Manitobaine Christina Barry (0-4). Barry débuta la rencontre en force. Son regard intimidant semblait désorienter Goyette. Mais la québécoise termina le round en force agenouillant son adversaire. La Manitobaine se retrouva au sol en deuxième round mais se releva. Barry salua la foule alors qu’elle retraitait au banc et semblait quand même confiante dans son coin et avec raison. Barry se sauvera avec une décision partagée de39-36 du premier juge en faveur de Barry, 39-37 du deuxième juge pour Goyette et 39-36 pour Barry qui s’envolera avec la victoire.

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Raphaël Courschesne vs Ivan Banach

Le boxeur originaire de Saint-Hyacinthe Raphaël Courschesne (2-0, 1 KO) toujours invaincu dans la catégorie super-mi-moyen devait se mesurer à l’argentin Ivan Banach (4-2, 2 K. O). Le premier round fut plus lent mais le second plus exaltant. Le Québécois au maillot jaune/doré déploya sa puissance obligeant l’officiel à arrêter le combat. Banach n’était pas d’accord mais il n’y pouvait plus rien. Courschesne demeurerait ce soir invaincu l’emportant par TKO en 2e round.

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Saddridin Akhmedov vs Ariel Alejandro Zampedri

Saddridin Akhmedov (1-0, 1 KO) ne perdra pas de temps pour remporter son combat contre l’Argentin Alejandro Zampedri (9-3, 7 KO). Le boxeur canadien originaire du Kasakhstan assènera un solide coup au corps de son rival qui se vit dans l’obligation de déclarer forfait dès le premier round. Saddridin conservera donc facilement sa fiche parfaite.

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Arlsanbek Makhmudov vs Elder Hernandez

Le Montréalais d’origine russe, Arlsanbek Makhmudov (2-0, 2 KO) enverra son opposant mexicain Elder Hernandez (5-1, 3 KO) au sol dès ses deux premiers contacts. Le monstre russe lui assènera quelques coups et le renverra visiter le tapis à deux reprises. Encore une fois, l’arbitre arrêta le combat, le Mexicain était à l’image de ces prédécesseurs du dernier gala au Centre Vidéotron, il ne faisait simplement pas le poids. Makhmudov restera invaincu.

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Nurzat Sabirov vs Rolando Parades

Ce fut assurément un premier round à l’avantage du Montréalais Nurzat Sabirov (5-0, 5 KO). Mais ce fut aussi une démonstration d’endurance pour son opposant mexicain Rolando Parades (13-6-2, 10 KO) qui aura tout de même encaissé une pétarade de coup à la tête tout en restant debout. Contrairement à tous les autres boxeurs mexicains que nous ayons vu lors des deux derniers galas au Centre Vidéotron, ce fut assurément celui qui se défendait le mieux. Le second round allait selon moi encore une fois à Sabirov, mais Paradez avait bien fait. Parades résistaient à tous les coups qu’il recevait. Il répliquait solidement et tenait fièrement sur ses jambes. Plus Sabirov le frappait durement, plus la foule appréciait la ténacité de Parades. Le Mexicain ne frappait pas souvent mais profitait de ses chances. Sabirov devait même parfois se coller à son adversaire pour reprendre son souffle. Après 5 rounds, le Mecixain tenait bon. Il n’y a pas à dire, Rolando Parades et sa mâchoire d’acier devait sérieusement commencer à jouer dans la tête du Montréalais. Au 6e et dernier round, les boxeurs eurent droit à une chaude main d’applaudissement. Sans surprise, c’est Sabirov qui se sauvera avec la victoire avec une fiche égale des juges à 60 contre 54.

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Andranik Grigoryan vs Jesus Amparan

Andranik Grigoryan (5-0 1 KO) aurait-il droit à un rival mexicain aussi tenace? À première vue, son opposant Jesus Amparan (12-0, 11 KO) avait une fiche intimidante. Le premier round pouvait le confimer, nous aurions droit à un bon combat. Vitesse, mobilité et esquives décrivaient bien l’allure de cette rencontre de titans poids plumes. Mais Andranik était plus rapide qu’Amparan. Il esquivait habilement les coups du Mexicain, tel un savon il glissait sous les coups de son rival. Grigoryan aura assurément remporté la victoire par sa vitesse. Alors qu’ont annonca les dernières secondes du combat, le Montréalais mitrailla le Mexicain qui n’arrivait plus à parer les coups. C’est par 59-55 qu’on le déclarera vainqueur de ce combat

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Vincent Thibault vs Carlos Jerez

Le fier représentant de la Capitale Vincent Thibault (4-0, 2 KO) affrontait sur le ring l’Argentin Carlos Jerez (45-21-4, 18 KO). Il n’était pas encore annoncé que la foule scandait le nom du boxeur de Charlesbourg. Il n’y avait pas de doute, la foule serait un allié de taille. Thibault avait un comité d’accueuil bruyant, une armée de supporteurs armés de pancartes et vêtus aux couleurs de leur préféré scandant encore et toujours son nom. C’est Thibault qui frappera le plus fort en milieu de 3e round envoyant son rival tomber dans les câbles. Il récidivera et chargera Jerez à 4 reprises dans ce même round. Thibault augmenta le rythme et la force de ses coups en 4e round. L’Argentin était déstabilisé mais tenait bon. Au 6e round, Thibault en avait assez. Il sentait que Jerez ne voulait que terminer le combat. L’Argentin l’invitait à se battre mais ne faisait rien. Thibault fit un pas en arrière et invita Jerez à le frapper à son tour. Le dernier round se terminait. Thibault n’arriva pas à envoyer Jerez au tapis mais l’emporta par décision des juges.

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Erik Bazinian vs Alejandro Gustavo Falliga

Erik Bazinian (18-0, 13 KO) envoya son adversaire le premier au plancher. Alejandro Gustavo Falliga (30-12-5, 16 KO) son opposant n’avait pu éviter le coup. Quelques secondes plus tard, Falliga se rendit à son coin prétextant un problème du protège-dents. L’arbitre vint le presser de revenir au combat. Bazinian le frappa dès le retour. Gustavo visita le tapis à nouveau. Il se releva et Bazinian le renvoya au plancher. L’arbitre n’eut d’autres choix que de mettre un terme au combat dû au règlement qui ne permet pas plus de 3 chutes au tapis.

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Batyr Jukembayev vs Jonathan Jose Eniz

Nous aurons eu une fin de 1er round pour hommes en Batyr Jukembayev (12-0, 10 KO) et Jonathan Jose Eniz (20-9-1, 7 KO). De solides coups qui résonnaient dans les gradins du Centre Vidéotron. Un deuxième round tout aussi excitant. L’Argentin Jonathan Jose Eniz aurait faiblement dominé mais sans plus. Batyr reviendra en force lors du 3e round. Il frappera l’adversaire là où ça compte mais sans jamais le déclasser. Au 5e round, Jonathan Jose Eniz atteindra brutalement Batyr sur le nez. Jukembayev mettra un genou au sol mais se relèvera souriant à son adversaire. Batyr se vengea ay 7e round envoyant à son tour Eniz au tapis. Lorsqu’il se releva, Batyr le rua de coup. Eniz n’y pouvait plus rien. Ne sachant plus que faire, l’Argentin cracha délibérément son protège-dents pour gagner du temps et reprendre son souffle. Le combat reprit. Jukembayev reprit où il en était et acheva son ennemi. Batyr devenait le nouveau champion des poids super-légers de la WBC.

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Custio Clayton vs Stephen Danyo

Custio Clayton (14-0, 10 KO) défendait son titre ce soir. C’est Stephen Danyo (14-0-3, 6 KO) qui tenterait de la lui dérober. Bien qu’ils ne soient pas les têtes d’affiches, ce combat avait tout pour être le combat de la soirée. Clayton tenta de passer un message à Stephen Danyo dès le 2e round mais l’autre tenait bon. Clayton frappa solidement Danyo en fin de 4e round, Stephen grimaça; c’était douloureux. À voir la musculature de Clayton, il ne pouvait en être autrement. Danyo se défendait tout de même bien jusqu’à ce qu’en fin de 7e round Clayton lui brasse les méninges contre les câbles. Danyo resta debout mais il était désorienté. La cloche annonçant la fin du round vint le sauver. Clayton continua son travail parfaitement. Il contrôlait le rythme et la distance avec son adversaire. C’est aussi lui qui assenait les coups les plus dommageables. Mais le britannique ne voulait pas s’arrêter là. Il força un 12e et dernier round. Custio demeura fidèle à lui-même. Il savait qu’il remporterait ce combat, qu’il devait rester méthodique et qu’il n’avait pas à tenter le KO. Custio Clayton l’emporta en 12 rounds par décision unanime par 120 à 108.