Nous avons demandé à Charles Demers, directeur général des Capitales de Québec si le changement de ligue allait affecter un élément primordial d’un affrontement au baseball, soit la balle. Sa réponse fut simple; non!

– Les dirigeants de la ligue Frontier nous ont permis d’utiliser les balles neuves identifiées à la CanAm qu’il nous restait en inventaire. Mais il ne nous en reste plus beaucoup donc elles serviront pour les pratiques au bâton, au camp d’entraînement et dans la cage de pratique. -Charles Demers

Bien que ça puisse paraître anodin, l’achat de balles est une étape importante pour l’administration de Michel Laplante. Il y a un budget important pour ces petites sphères destinées à être lancées.

Quel budget est alloué annuellement pour les balles?

Les Capitales utilisent près de 250 douzaines de balles par été ce qui représente près de 5 à 6 douzaines par rencontres. Ils doivent fournir les balles à l’équipe visiteuse pour la pratique au bâton. Des balles sont aussi réservés aux lanceurs qui s’exercent dans l’enclos.

On change les balles moins souvent que dans la MLB. Notre ligue demande un minimum de 4 douzaines. Nous on utilise environ 5 et 6 douzaines par rencontres. On doit les changer quand une couture est endommagée ou lorsqu’il y a un bris sur la surface. Ces éléments pourraient donner avantage au lanceur ou au frappeur. Nous devons aussi les changer quand elles sont mouillées. Fait intéressant, depuis la pose du terrain synthétique nous sauvons environ une douzaine de balles par rencontre.- Charles Demers

Si on prend en considération la vitesse du lancer (Nolan Becker, Trevor Bayless, Jonathan De Marte, Chris Cox qui ont atteint 95-96 mph), vs la puissance de frappe du cogneur ( Kalian Sams 110 mph, le meilleur dans la MLB Giancarlo Stanton avec 120.6 mph) il est normal de penser que la balle puisse être endommagée.

C’est pour toutes ces raisons qu’un budget de plus ou moins 22 000$ est annuellement alloué pour la rotation des balles. Et pas moyen de tricher car les balles sont entreposées dans le vestiaire des arbitres. Ce sont eux qui s’occupent des déballer et les frotter avec du  »Rubbing Mud » un genre de glaise en terre. Ce sont ensuite les agents de sécurités qui sont en charge d’emmener les balles de match au banc de l’équipe locale.

Vous vous demandez ce qui advient des balles lorsqu’elles ont passé tout ce processus? Elles terminent leurs vies au camp de jour chez les jeunes joueurs de baseball de la région de Québec.