J’ai eu la chance d’échanger avec le chaleureux et souriant lanceur des Capitales de Québec suite à l’annonce de son retour la saison prochaine. Notre conversation s’est fait sous forme de questions-réponses. Arik Sikula connaît une bonne période et affronte les défis avec confiance. Voici ce qui en est ressorti:

 

1- Dis-moi comment as-tu vécu la saison et le championnat 2017 avec les Capitales de Québec?

J’aime me souvenir de la saison 2017, même que cet hiver j’ai regardé des reprises de certains de nos matchs. J’ai aussi visionné des vidéos qu’ Andrew Elliott et moi avions faites. C’était mon septième championnat, mon deuxième au Canada et mon premier en Baseball indépendant. La saison 2017 a été spéciale pour moi grâce à mes coéquipiers. La chimie s’est établi dès notre première semaine de formation au printemps alors que nous avions joué au bowling, chanté du karaoké, joué au ping-pong et avons passé du temps près de Trois-Rivières. Patrick Scalabrini a fait un excellent travail en nous mettant rapidement en contact. Cela a porté ses fruits puisque nous avons commencé à gagner des parties du match 1 jusqu’au championnat.

2- Comment s’est passé ton intégration à la ville de Québec et a langue française?

Québec a été une surprise pour moi. L’histoire de la ville et la beauté du paysage naturel, ainsi que l’architecture victorienne, ont fait de Québec un endroit plaisant pour moi lorsque nous ne jouions pas. Nolan Becker et moi sommes restés dix jours après la saison pour visiter la ville et essayer de faire tout ce qu’il nous était possible. Je ne parle malheureusement pas français mais j’espère être plus fluide dans ma deuxième année!

3- Qu’est-ce qui t’a convaincu de revenir encore cette année?

J’ai décidé de revenir au Québec grâce à Patrick et Karl. Scalabrini a été le premier gérant à me contacter quand j’ai été libéré par les Blue Jays, et il a tout fait pour me mettre à l’aise. C’est plaisant jouer pour lui, il veut gagner et c’est contagieux. Karl en tant qu’entraîneur des lanceurs m’a aidé à développer mon jeu. Il m’a appris à rebondir et a ajusté ma technique. Karl a une grande compréhension de la façon de bouger et de lancer. Il a été en grande partie la recette de mon succès. Avoir à rivaliser avec lui et essayer d’être aussi bon que lui est difficile et instructif!

4- Patrick est plus que satisfait de ta saison dernière. Il sera difficile de faire mieux. Mais que crois-tu pouvoir améliorer en 2018?

Je suis assez satisfait de ma saison passée. Je me suis toujours présenté sur le monticule et je me suis développé pour devenir un lanceur partant plus complet. Je pense vraiment que je dois devenir plus athlétique et plus fort. Augmenter ma vitesse c’est l’objectif que je me suis imposé après la saison. Devenir plus fort, plus athlétique, et plus efficace.

5- Scalabrini a mentionné que tu étais une belle surprise pour lui. Comment vois-tu le résultat que tu as livré de ta propre analyse?

J’ai eu du succès partout où j’ai joué. Je dois dominer chaque fois que je vais sur le terrain. Je travaille , je mets beaucoup de temps. Les jours où je ne me sens pas aussi bien que les autres, je me dis tout le temps, « Ca ira mieux aujourd’hui ». Avoir cette mentalité m’aide à me concentrer davantage sur le processus que sur le résultat.

6- Dernièrement tu as joué en Colombie. Racontes-nous un peu ton passage?

J’ai bien joué en Colombie. J’y ai joué pour accumuler de l’expérience. Rouler sur le terrain à l’arrière de Mototaxis, voir des chiens courir partout dans les villes, manger des arepas, des patacons et tout ce que j’ai pu me mettre sous la main à rendre l’expérience intéressante. Malheureusement, mon équipe n’a pas joué le championnat mais j’étais heureux d’y aller.

7- Tu es un choix de 36e ronde des Blue Jays en 2011, tu as joué 5 saisons et ce jusqu’au niveau AAA. Espères-tu toujours joindre les ligues majeures?

J’ai le but de rejoindre les ligues majeures et j’aime penser que c’est encore une possibilité. Mais au lieu de me concentrer sur la finalité, j’ai choisi de me concentrer sur les moyens d’y arriver, qui feront de moi un meilleur lanceur.