Pour ceux qui s’attendaient à une domination des Remparts de Québec, vous serez déçu. Nous avons eu droit à une rencontre avec des Océanic coriaces des Remparts qui semblaient fatigués. Serait-ce le résultat du virus qui court dans l’alignement québécois ou de la cordialité rimousquoise? Ceci dit, même si les bleus et blancs tiraient de l’arrière au chapitre des lancers vers le filet, leur robustesse dicta le rythme de la rencontre. L’Océanic avait faim, les Remparts non. Voilà ce qui explique la défaite de 4-1 ce soir.
Malgré les efforts de Québec, nous avons eu droit à une première période plutôt terne. Beaucoup de de chances de marquer sans jamais connaître de succès. Ce qu’on doit retenir de ce premier tiers, c’est que Québec a manqué d’opportunisme alors qu’au contraire, l’Océanic n’en aura pas manqué en battant Iacobo dès le premier tir. Comme Patrick Roy s’y attendait et comme Serge Beausoleil l’avait affirmé la veille, Rimouski ne jetterait pas si facilement la serviette et donnerait du fil à retorde au détenteurs du titre de la saison régulière comme ils l’avaient fait avec les Sea Dogs de Saint-Jean.
Le deuxième tiers a démarré aussi lentement pour la troupe locale que le premier s’était terminé. Québec n’aura sut capitaliser lors d’un avantage numérique en début de période. Malgré tout, en milieu de période, le numéro 11 des rouges accepta une passe de Nathan Gaucher à la mise en jeu pour propulser violemment la rondelle dans les cordages. James Malatesta battait rapidement Gabriel Robert rachetant sa mauvaise pénalité pour coup au genou qu’il avait du purger plus tôt et égala la marque 1-1.
Mais Rimouski ne se laissa pas abattre. La troupe de Serge Beausoleil démarra la troisième période en force alors que Maël St-Denis déjoua aisément Iacobo d’un tir de l’enclave pour redonner les devants aux siens. Québec démontra un soudain regain de vie en milieu de 3e période. Une cage laissée vide, un poteau, la rondelle ne voulait pas entrer. La séquence s’arrêta lorsque Evan Nause écopa d’une pénalité pour avoir frapper sur le bâton d’un adversaire. Rimouski saisit l’occasion pour ajouter un 3e et un 4e but pour s’assurer de la victoire.