Alors que l’été commence à peine, que la plupart des joueurs de la LHJMQ se la coulent douce profitant de leurs vacances en famille, sirotant des Sangrias et chantonnant autour de feux entre amis, le guerrier des Remparts ne se prélasse pas, mais il met plutôt les bouchées doubles. Pas étonnant venant d’un joueur qui louange le travail d’Antoine Roussel, ayant débuté sa carrière junior dans les rangs des Saguenéens de Chicoutimi de Richard Martel et terminé dans la LHN au sein des Stars de Dallas qu’il décrit comme un joueur ayant toujours la pédale au fond et toujours très mobile sur la patinoire.
Conscient que nul n’a sa place de garantie dans la LHJMQ, ce même s’il se sait très apprécié des partisans de Québec, Yanick Turcotte n’hésite pas à affirmer que tous les joueurs devaient se battre pour conserver leur poste, et encore plus pour les joueurs de 20 ans. Il se dit prêt à augmenter son rôle, tant sur la glace que hors de la patinoire.
Philippe m’a demandé d’être prêt pour le camp d’entraînement. Nous a affirmé le hockeyeur
Généreux de sa personne, le joueur à accepter de nous rencontrer lors d’une séance d’entraînement au Gym Le Chalet lors de ce qui était plus une conversation amicale qu’une entrevue.
L’entraîneur lui aurait aussi demandé d’améliorer son endurance ce qui aurait pour effet d’augmenter son intensité et le temps de ses présences sur la patinoire.
Yanick a toujours mis de l’importance et de la puissance dans ses entrainements, mais il le fait maintenant plus intelligemment.
Je ne cherche plus à pousser pour pousser. Je travaille à développer mon côté athlétique (vitesse, d’agilité, de flexibilité et d’endurance).
Il poursuit donc la cadence d’entraînement tout l’été à raison de 6 jours par semaine incluant différents exercices dont la musculation, la boxe et le yoga aux côtés d’autres joueurs de la LHJMQ et quelques confrères des Remparts; Olivier Garneau, Raphael Maheux et Louis-Philip Côté.
Le tournant moins robuste de la LHJMQ, un style de jeu en évolution
Yanick nous explique qu’il est prêt à s’adapter au style moins robuste que semble vouloir dorénavant implanter la ligue junior majeure du Québec. Dans la même lignée, en tant que vétéran, il devra composer avec l’arrivée de nombreux jeunes joueurs dans l’organisation. En tant que vétéran, les aider à développer leur plein potentiel.
Je dois agir exactement comme Kurt Etchegary l’a fait pour moi lors de mon arrivée chez les Remparts.
Les plus jeunes n’aiment pas se faire dire les choses, ils préfèrent se les faire montrer
Visiblement, Turcotte semblait excité à l’idée de jouer le rôle de grand frère auprès de ses jeunes coéquipiers.
Questionné à savoir s’il aimerait briguer le poste de capitaine, Turcotte nous répond que ce serait un honneur, mais que cela est généralement le résultat d’un vote auprès des joueurs et que la décision leur reviendrait.
Une après-carrière junior prometteuse
On devine facilement que ce type de joueur constituerait déjà un attrait immédiat dans une équipe professionnelle. Mais c’est dans la LHJMQ que Yanick Turcotte a choisi d’œuvrer en 2016-2017 ainsi de compléter sa carrière junior chez lui.
Son choix lui offre aussi la possibilité de terminer ses cours restants en science humaine. Bien qu’il souhaiterait jouer dans une ligue professionnelle et continuer sa carrière le plus longtemps possible, son plan d’après-carrière commence à se préciser.
J’aimerais devenir kinésiologue ou entraîneur personnel. Je veux aider les gens à s’entraîner.
Yanick Turcotte représente très bien les valeurs véhiculées par l’organisation des Remparts de Québec qui souhaite former des joueurs de hockey, mais aussi leur inculquer de bonnes valeurs, de la rigueur et le désir du travail acharné. Le jeune homme est déterminé et est prêt à faire les efforts nécessaires pour atteindre ses buts.
Yanik est un exemple de discipline… Un vrai de vrai…..
A surveiller son année de 20 ans.. en avant des buts sur le jeu de puissance.
Je souhaite 20 buts a Yanik pour son année de 20 ans et la 20ème des Remparts.
Phil devrait lui remettre le C sur son nouveau chandail.
Yanik le mérite.. quel ambassadeur pour les Remparts..
Pour les recrues.. Emprunter le même sentier de la détermination.
Patrick Roy ne s’était pas trompé en le sélectionnant au 9ème rang
malgré le parcours difficile de son appentissage dans les rangs Midgets
La Victoire ne va pas toujours au plus fort,
mais plutôt à celui qui croit et veut gagner
Yanik se développe lentement mais il ne recule pas. Une valeur sure
pour qui l’invitera à un camp d’entraînement
Les partisans des Remparts vont se rappeler de Lui longtemps
Good Luck TURC…
Un joueur très sérieux dans son approche, nous pouvons en témoigner !
Un gars qui a le R tatoué a la bonne place continue ton beau travail c’est comme ca que les gens t’aiment encore une fois je te leve mon chapeau